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Disclaimer: Bon, on va le dire une bonne fois pour toute: ILS NE SONT PAS A MOI, là.

Sauf Julian, Pio et les tueurs.. Si Si.

Rating M+, NC-17 etc...

AVERTISSEMENT: BDSM, je l'ai déjà dit, mais ça je le répète. Donc vous qui entrez, vous savez où vous allez.

Le sel de ma vie: Je remercie Lune, Cybelia, Gred et Onarluca de s'être prétées à mes délires.
(Pour Gred, j'ai pris son enthousiasme pour une cause entendue)
******

Tony et Tim

Gibbs et Fornell examinèrent soigneusement le donjon. Détachant les photos et les classant dans les sacs pour les indices. Choisissant les moins humiliantes pour Tony, rangeant les autres dans un carton que Gibbs se promettait d'emporter chez lui.
Dans un angle de la pièce, Tim trouva un placard, dissimulé sous une tenture, curieusement vide d'ailleurs. Sur le fond d'une des étagères se trouvait un carton. Fornell le tira et en examina le contenu. Des lettres. Entre cent cinquante et deux cents. Fermées. Toutes adressées à Tony.

"Des lettres Gibbs. Pour Tony.
"Faites voir...
"Elle sont pas ouvertes patron. Je crois pas que Tony ai jamais su qu'il avait reçu ces missives.
"Vraiment McGee?

Le jeune homme se sentit rougir sous le regard ironique de Gibbs.

"Je..; Je veux dire, Patron, on dirait pas que... enfin...
"Arrêtez de bafouiller McGee, le sermonna Fornell. Et dites ce que vous avez à dire. Et vous Gibbs, la ferme.
"Heu, oui, agent Fornell. Bon, ce que je voulais dire c'est que je pense que Tony n'a pas eu ces lettres, pour la bonne raison que ce placard doit être, enfin devait être la propriété de Julian... C'est ça Patron? Julian?

Le hochement de tête de l'ex-marine, confirma ce qu'il avait cru comprendre.

"Et ce Julian a confisqué les lettres avant que Tony ne les reçoive. Il n'a jamais du savoir qu'il les avait reçues. Et c'était peut être important pour lui.

Gibbs plongea la main dans le carton et prit une lettre au hasard. L'adresse était à Baltimore, elle datait de quatre ans, pas ouverte. Pas de mention d'expéditeur. Sinon au dos un simple paraphe sur la pointe du rabat de l'enveloppe.
On devinait un P et un G entrelacés.

"Paolino Grazza. Dit Gibbs.
"Qui est ce? Questionna Fornell.
"La raison de tout ceci. Répondit Jethro en faisant un geste de la main qui englobait la pièce dans laquelle ils se trouvaient encore.
"Je croyais que c'était De Santos?
"Qui?
"Celui que vous appelez Julian. Txiomin De Santos. Expliqua Tobias pour McGee.
"Non, lui c'est la cause de l'état de Tony, le pourquoi c'est Pio. C'est pour lui que Tony a accepté ça. Un ami.
"Et il l'a laissé faire?
"McGee... Soupira Gibbs, au vu de ces lettres, je doute même qu'il ai jamais été au courant.

Le jeune homme en resta bouche bée.
L'attitude de Tony lui donnait encore plus mauvaise conscience qu'avant.
Il se demandait comment le jeune agent avait fait pour ne rien montrer.
Il voyait encore son corps, suspendu au plafond. Le gars qui lui avait fait ça était un fou furieux, et il se promit de ne pas se laisser écarter de la vengeance de Gibbs, la lueur qu'il avait aperçue dans l'oeil bleu, l'avait persuadé que De Santos ne verrait probablement pas de salle de tribunal et il en était.
Restait à persuader son patron.

Ils continuèrent à explorer l'appartement, dans un autre carton, soigneusement rangé dans la chambre, ils trouvèrent des cassettes vidéo et de DVD, tous étiquetés. Dates et nom. A Anton, se mêlaient quelques autres prénoms. Sur les DVD les plus récents, Mike, revenait souvent.

"Faudra les visionner. McGee. Pas ceux d'Anton. Uniquement les autres, que nous puissions identifier d'autres victimes.
"Bien Patron.
"Pas de..."jouets" sexuels, dans l'antre d'un dégénéré pareil, c'est normal? Demanda Fornell.
"Si il a pensé avoir tué Tony, il a dû prendre ce qui avait de la valeur pour lui, et ses jouets devaient en avoir. Enfin, sentimentalement parlant. Précisa Gibbs.
"Pas de papiers, pas de trucs personnels? Questionna Tobias.
"Rien qui ne soit au nom de DiNozzo. Tout ce qui le concernait, a disparu avec lui.
"Ben va falloir le retrouver.
"Dites patron... Commença McGee. Je sais que c'est pas la procédure officielle, mais je peux avoir un crack en informatique, qui pourrait nous trouver des détails de ce genre. Compte bancaire, numéro de sécu, assurance, tout quoi.
"Vous êtes un crack McGee. Vous trouvez ce genre de truc vous même.
"Artemis est bien meilleure que moi. Dit le jeune homme d'un air convaincu.
"Artémis?
"Artémis. Onarluka. Elle est grecque.
"On s'en serait douté.
"Patron?
"Je... Hésita Gibbs.
"C'est oui, McGee, intervint Fornell. Et vous, dites vous que c'est une vendetta familiale dès maintenant. Vous n'arriverez pas à écarter l'un d'entre nous.
"Vous faites partie de la famille depuis quand?
"Depuis que j'ai épousé votre ex-femme, dois-je le rappeler?
"Curieux comme façon d'entrer dans la famille.
"Curieuse la famille. Non?

Gibbs lui lança un regard amusé.

"Je développe? Ok, bon, un vieil oncle anglais, gay à ses heures, qui joue au docteur avec son assistant, une fille cadette Gothique, qui dort dans un cercueil, dont le petit ami est un fêlé de jeux en ligne, un père qui n'arrête pas de gueuler après ses gosses et qui passe son temps à fantasmer sur junior. Quand il ne lui flanque pas des coups sur la tête.
La voix de Fornell se fit plus douce, Une fille sublime qui vient de mourir de façon injuste et qui avait le sens de la famille. Et moi. Le parrain de service que l'on appelle à l'aide que quand on a besoin de lui.

Le portrait à peine esquissé troubla McGee, il croisa le regard bleu de son patron et vit que la petite tirade de Fornell n'était pas tombée loin non plus.

"Ok pour le parrain. On mettra ça par écrit un de ses jours. Acquiesça Gibbs d'une voix rauque.
"Trop aimable Daddy. Rétorqua Fornell, heureux d'avoir été accepté par Jethro.
"J'suis pas votre père.
"Dieu merci!
"Vous êtes plus vieux que moi Fornell!

L'agent du Fbi esquissa un sourire, si Gibbs se mettait à plaisanter, ou allait-on?
Ils étaient toujours dans l'appartement de Tony, et ce moment de détente ne leur fit pas oublier la raison de leur présence en ces lieux.
Ils terminèrent leur investigation et refermèrent la porte à clef, Tobias fournit généreusement un ange gardien pour cette porte là et ils se séparèrent.
Fornell et McGee retournant au MTAC et Gibbs essayant de trouver Ducky et sa clinique privée.

"McGee? Demanda Tobias.
"Oui agent Fornell?
"N'oubliez pas, je suis le parrain de votre petite famille, appelez moi Tobias, je vous en prie.
"Bien..Je... je vais essayer...
"On dépose les preuves à Abby et vous contactez votre amie. Le plus vite nous pourrons le trouver, le plus vite il paiera pour ce qu'il a fait.

Tim approuva d'un geste de tête, ils descendirent au labo, Abby les accueillit avec une réaction mitigée. Mais McGee, vint lui murmurer quelques mots à l'oreille et lui caressa le bras.

"Sciuto?
"Abby. C'est Abby pour les amis. Dit la jeune femme avec un drôle de regard.

Fornell hocha la tête, touché par le changement d'attitude de la jeune femme.

"Moi c'est Tobias.
"Ravie de vous rencontrer Tobias, répondit-elle en lui tendant la main.
"Le plaisir est partagé, Abby.
"Allons, trêve de sentimentalisme, montrez moi ce que vous avez...

Les deux hommes se lancèrent un regard entendu.

"Abby... Il faut qu'on te dise des trucs avant... Commença McGee en se plaçant entre la laborantine et le cartons d'indices.
"Tim!! Allons!!!

Fornell s'était assis et les regardait, il leva la main attirant l'attention d'Abby sur lui.

"Abby. Laissez votre petit ami vous dire certaines choses avant de voir ce que nous vous apportons.
"McGee! Tu lui as dit que tu étais mon petit ami?? S'écria le jeune femme.

Avec un petit sourire, Tim fit un clin d'oeil à Fornell.

"Parrain sait toujours tout Abby... Tu devrais le savoir. Dit il en souriant.
"Parrain? C'est quoi ça?
"On va t'expliquer, mais tu ne cries pas.

Loin de crier, Abby devint particulièrement silencieuse, elle pâlit un peu à l'évocation de son ami Tony supplicié. Et pâlit beaucoup en voyant les photos qu'avaient pris Gibbs et Tim.

"McGee... Tobias... Dites moi qu'il va bien. Dit elle d'une toute petite voix.
"Aussi bien qu'on puisse aller avec ce qu'il a subi, Abby. Murmura Timothy en la serrant entre ses bras.
"Vous allez pas le laisser s'en tirer? Hein? Dis moi que Gibbs veut lui faire la peau, au minimum. Et qu'on va pouvoir l'aider...
"Ca sert à ça, la famille, Sciuto. Dit Fornell doucement. On va pas le laisser.

La jeune femme essuya une larme et se pencha sur les indices qu'ils avaient récoltés.

"Bon, je travaille maintenant. Vous, allez faire ce que vous pouvez pour le trouver.
"Ok, Abby.

Dans l'ascenseur, Tobias ferma les yeux un bref instant. Il avait beau jouer les durs, la vision de Tony, écartelé et supplicié, lui donnait envie de vomir. Il avait la faiblesse de bien aimer le jeune homme, malgré son insolence et ses réflexions. Et cette affaire lui soulevait le coeur.
Il savait que Gibbs ne laisserait personne se substituer à lui pour punir le tortionnaire de son agent, et il le comprenait. Qu'il arrive ce genre de choses à un des membres de son équipe et il deviendrait un taureau aveuglé de sang.
Il ne laisserait pas tomber.

"Fornell?... Tobias? Demanda McGee en retenant la porte de l'ascenseur.
"Je... J'arrive... Dit il d'une voix lasse.
"Ca va?
"Allez Mcgee, appelez votre amie. Le temps presse. Ordonna-t-il en hésitant à s'asseoir. Le bullpen était désert, mais aucune des places vacantes ne le tentait.
"Celui de Gibbs. Proposa Tim.
"Ouais.

Tim alluma son ordinateur et se lança sur internet. En quelques minutes, il retrouva les coordonnées de son amie et l'appela.

"Artémis, c'est Tim, le Seigneur des lagons. Dit il au répondeur. J'ai besoin de ton aide pour un de mes amis. Rappelles moi au plus vite. A ce numéro. Je t'attends.
"Le Seigneur des lagons? Hein?
"Un jeu en ligne.
"RPG?
"Non, celui là on l'a crée ensemble. A nos moments perdus au MIT.
"Evidement, à vos moments perdus. Combien? Entre cinq et dix minutes? Je crois pas que le MIT laisse beaucoup de temps libre. Répondit Fornell, pensif.
"Heu... Je...
"Arrêtez de bafouiller en permanence, McGee, vous êtes quelqu'un de brillant. Ne vous sous-estimez pas.
"Vous savez, Tobias... Dit Tim lentement. Avec deux personnes comme Tony et Cait, je n'ai pas vraiment appris à avoir confiance en moi, ils sont tellement formidables tous les deux, que je me dis que je ne dois qu'à mes diplômes d'être ici. Je fais ce qu'ils ne savent pas faire, un peu de bidouille, des recherches, mais ce sont eux et Gibbs, les meilleurs.

Réalisant brusquement qu'il parlait de Cait au présent, il soupira.

"Cait était une des meilleurs, une profileuse géniale et une femme de coeur. Elle s'impliquait avec les victimes, parfois un peu trop. Mais elle était extraordinaire. Et Tony... Même si il est dur avec moi, je sais que c'est pour m'aguerrir, il est bien plus intelligent que ce qu'il veut bien montrer. Je sais qu'il passe des nuits entières ici à travailler, pour que Gibbs soit satisfait de lui. Il est tellement peu sur de lui parfois, que la moindre remarque du Boss le blesse profondément. Je l'ai remarqué. Son regard sombre de temps en temps. Quand il ne sait pas que je vois.

Le silence de Tobias le fit se tourner vers lui.

"Je l'aime beaucoup vous savez. Plus que je ne l'aurait pensé. Dit il doucement.
"Je ne vous ai jamais entendu faire un discours pareil McGee. Constata Fornell en se laissant aller sur le siège de Jethro.
"C'est drôle Fornell, j'ai jamais parlé d'eux à personne.

Après un instant, il parla de nouveau.

"Merci Fornell.

L'agent du FBI leva un sourcil en une imitation de Gibbs assez réussie.

"Merci de m'avoir dit que je pouvais être... Que je pouvais être moi... Réalisa Tim, un peu étonné.
"Je vous en prie. C'était avec plaisir.

********

Clinique des Hortensias

Gibbs stoppa quelques instants au bureau des infirmières, demandant ou il pouvait trouver Tony. Et fut dirigé vers une unité de soins intensifs. Il trouva Ducky dans le couloir et n'aima pas son visage sombre.

"Jethro...
"Ducky? Comment va Tony?
"Jethro, reprit patiemment le vieil homme en entraînant son ami, Tony est en salle de soins. Les médecins on enlevé les liens de cuirs et nettoyé et pansé les blessures superficielle, mais, ils se sont rendus compte qu'il avait les deux épaules luxées, ainsi qu'une hanche. C'est pour ça qu'il s'est évanoui quand nous l'avons décroché.
"Et?
"Et quoi Jethro?
"Et, dis moi ce que tu me caches.

Le médecin s'assit sur un des sièges de plastique et baissa la tête, préférant ne pas croiser le regard de son ami. Sachant que ce qu'il allait lui dire n'allait pas lui faire plaisir.

"Ils ont aussi constaté que ses bras étaient brisés, il a une fracture du crâne, et un traumatisme cérébral. Son... son bourreau l'a frappé violemment. Les côtes ne sont pas en reste. A coups de batte de base ball, probablement. Ajouté aux coups de cravache, et au reste. Il... Tony avait aussi des blessures internes... Ils ont... Jethro...

Le vieil homme leva un regard perdu vers son ami.

"Anthony avait des... Des objets, des jouets sexuels sur lui, Jethro, son... son rectum était enflammé et déchiré, ils ont du lui faire de nombreux points de suture. Ils ont retiré... Un instrument de torture. Rien de moins... quand à son... son sexe... il était prisonnier de ce que l'on nomme " ceinture de chasteté" sauf, qu'il l'avait entouré ces parties sensibles de fins liens de cuir, coupant pratiquement la circulation et causant des dommages à Tony.
Il est possible qu'il ait des séquelles. De tout.

Gibbs était devenu très pâle en entendant le compte rendu des blessures. Et le ME avait des larmes aux yeux.

"Je peux le voir?
"Il est en salle de soins, je te l'ai déjà dit. Il sera maintenu en coma artificiel pendant quelques jours, au moins tant que ses poumons ne seront pas opérationnels à cent pour cent. Et que la douleur ne sera pas plus gérable.
"Il va détester ça. Murmura Gibbs.
"Je sais. Mais c'est la seule solution. Et dis toi, que pendant ce temps, tu vas pouvoir rechercher le barbare qui a fait ça. Tu vas le chercher Jethro? Hein. Tu vas le trouver?
"La question ne se pose pas Ducky. On va le trouver et en faire de la chair à pâté!Gronda Gibbs en frappant dans le mur.
"Docteur Mallard? Demanda un interne en sortant d'une salle.
"Je suis là...
"Nous avons terminé Docteur, votre ami est sorti d'affaire, nous allons le mettre en soins intensifs, il va être sous assistance respiratoire pendant quelques heures et nous allons le laisser plongé dans un coma artificiel. Il faut qu'il se repose et se remette. Et les calmants vont l'aider à ne pas cauchemarder.
"Je peux le voir? Intervint Jethro.
"Qui êtes vous?
"Son patron et son ami.
"... Monsieur Gibbs?
"C'est ça. Comment vous...
"Il a marmonné votre nom pendant les soins. Je pense que vous savoir auprès de lui ne pourra que lui faire du bien. Dit le jeune homme en hochant la tête. Il sera là dans quelques minutes.
"Merci docteur. Merci...
"De rien.

Quelques instants plus tard, une civière sortit de la salle, le corps qui était couché dessus
ne ressemblait pas à Tony. La tête bandée, les yeux fermés, et le visage pâle, si pâle.
Un drap couvrait le reste. L'infirmier poussa la civière vers la salle de soins intensifs.

"Attendez un peu, nous l'installons et vous pourrez venir.
"Bien. J'attends.

"Monsieur Gibb? Ca y est.

Jethro prit une profonde inspiration et entra dans la chambre. Une couverture couvrait le bas du corps de Tony et ses bras bandés reposaient à ses côtés.
Un masque respiratoire dissimulait le visage.
Un attirail de moniteurs étaient reliés au jeune homme. Il semblait perdu dans ce lit. Plus encore que quand il avait avait été hospitalisé pour la peste.
Gibbs se contenta de poser ses doigts sur la main de son ami.

Caressant la peau. Se souvenant de cette peau quand il le tenait dans ses bras ces derniers temps. Douce. Et attirante.

"Hey Tony... C'est moi... Jethro. Murmura l'homme en se penchant vers lui.

Les yeux étaient fermés. Le souffle était régulier. Mais il était déjà loin, dans la torpeur des médicaments.

"Tony... Tu tiens bon. Il faut qu'on parle, toi et moi, alors tu tiens le coup.

Il caressa la main de Tony et la serra dans la sienne un bref instant.
Il resta à le regarder respirer quelques minutes. Jusqu'à ce qu'une infirmière vienne le prier de partir.

*****

En sortant de la clinique, Gibbs prit son téléphone et composa un numéro qui donnait sur une boîte vocale.

"Ici Gunny, j'ai besoin de toi.

Le message était laconique, mais Jethro savait que son ami le joindrait dès que possible.
Le second coup de fil fut pratiquement le même, le destinataire seul changeait.
Pour la troisième personne, il lui fallait joindre Abby, il n'avait pas les coordonnées de Maï.
Mais savait pouvoir compter sur elle. Quand il l'avait rencontrée, il avait senti le côté sombre de la jeune femme. Elle lui avait presque fait peur. Il en avait ri après coup, mais, sur le moment, la jeune chinoise avec son regard énigmatique et sombre, l'avait fait frissonner.

Il retourna chez lui, content d'avoir commencé quelque chose pour Tony.
Il ne devait pas oublier Ari, mais les vivants primaient sur les morts et Cait lui pardonnerait ce délai, il en était certain.

Il remercia Fornell silencieusement en rentrant dans la maison, le carton avec les affaires des garçons, les papiers rassemblés en piles, un air moins désolé finalement. Il récupéra les sacs de Tony et enfourna les divers papiers dans le carton.
Pour les affaires de Tony, il préférait les avoir avec lui.
Il débarrassa une étagère dans sa chambre et y installa les vêtements de son ami.
Rangeant soigneusement les tee-shirts et les pantalons. Quelques sous vêtements.
Jethro termina de vider le sac et le rangea.
Il s'occupa ensuite de l'ordinateur portable, le branchant et se connectant au MTAC.

Silverfox: Gothgirl?
GothGirl: Gibbs???? C'est toi??????
Silverfox: Bien sur petite fille.
Gothgirl: Comment va Tony?
Silverfox: Pas si bien que ça. Je t'en dirais plus.
Gothgirl: Tu as trouvé l'autre salaud?
Silverfox: Je cherche, mais j'ai besoin de ton amie Maï Lune.
Gothgirl: T'as des déchets industriels à faire disparaître?
Silverfox: Je vais avoir des déchets à faire disparaître dans quelques temps. De gros déchets.
Gothgirl: Le salaud?
Silverfox: Tu me suis?
Gothgirl: Je te précède. Ne comptes pas de débarrasser de moi.
Silverfox: Bien. Contactes-la. Et après, terminé. On en reparlera chez moi.
Gothgirl: Corléone est dans le coup.
Silverfox: Corléone?
Gothgirl: Le parrain Gibbs, le parrain!!!!
Gibbs eut un sourire.
Silverfox:Il est là?
Gothgirl: Avec McGee et sa grecque.
Silverfox: Jalouse?
Gothgirl: Impossible. Tu verras.
Silverfox: Bonne soirée Abby. Je mets sur off.
Gothgirl: A demain Boss, frais et dispos pour la chasse!


Jethro prit le DVD de Julian et le fit tourner entre ses doigts, il était tenté de le regarder, mais le peu qu'ils en avait vu avant que Fornell n'éteigne le lecteur, lui avait fait se hérisser les poils de la nuque. Et il avait un peu peur de ne pas se contrôler en voyant le reste des sévices infligés à son Tony.

Avec un soupir, il se reprit et inséra le disque dans le lecteur de l'ordinateur portable, il revit le début du film de Julian, cherchant des indices dans ce qu'il voyait sur l'écran.

Le jeune homme allongé sur le lit, abandonnant tout espoir.
Et les coups. Claquant sur la chair, lui donnant la nausée.
Les jeux de Julian, abusant de son ami, le violant. Les sursauts de douleur de Tony quand Julian venait en lui.
Puis le sadisme. Les liens sur les bras et les jambes, les coups encore et toujours.
Les jouets.
Gibbs n'en croyait pas ses yeux. Jamais, il n'aurait pensé voir ce genre de chose un jour. Il le savait, ça se pratiquait, mais en être le témoin, le mettait mal à l'aise.

Il voyait sur l'enregistrement que Tony ne faisait que subir. Pas une seule fois il ne l'avait vu en érection. Encore moins profiter.

Et cette passivité de son boytoy dû lasser Julian, après l'avoir, encore largement frappé, il l'avait "équipé" suivant les explications qu'il continuait à donner à Jethro par moments. Il avait fixé une cage métallique ainsi qu'un cockring sur les parties génitales. Le serrant au point que Tony en grogna de douleur. Il inséra un plug, qui avait des allures d'instrument de torture moyenâgeux.

Il l'attacha comme il l'avaient trouvé. Spread eagle. Les bras tendus au delà de raison, la position lui provoquant les luxations les épaules, au bout de plusieurs jours. La mise en scène terminé, il murmura quelques mots à l'oreille de Tony, l'embrassa sur une joue, et lui installa le bandeau sur les yeux. Avec un clin d'oeil complice à Gibbs, il resserra le gagball, puis s'approchant de la caméra, il murmura sur le ton de la confidence:

"Il est beau comme ça, tu ne trouves pas? Ma petite chose. Profites de la vue. Il ne te servira jamais. Regardes ce que je vais lui donner. Un joli mélange de cocaïne et de crack.
Il va décoller et jamais atterrir.
Par précaution, je lui ai fait écrire une petite lettre pour toi. Sa démission. Comme ça tu ne t'inquiéteras pas de son départ, je sais qu'il t'a parlé du prêtre. Encore un qui ne saura jamais. Il ne saura pas ce que Anton a fait pour lui. Je lui ai toujours dit qu'il lui en voulait pour son départ précipité. Qu'il était heureux avec moi. Il s'en veut encore et croit que mon garçon n'a pas répondu à ses lettres, uniquement parce qu'il lui en voulait. Ironique quand on sait que le petit n'a jamais su pour ces lettres. Je les ai gardées. Précieusement. Tu trouveras aussi l'album photo d'Anton, dans la chambre. Sous le portrait de Dante.


Julian s'approcha de nouveau de Tony et piqua dans une veine, il vida la seringue et revint vers la caméra.

"Voilà, c'est terminé. Encore quelques heures et plus d' Anthony DiNozzo. Je pars et vais refaire ma vie ailleurs. Adieu Gibbs.

Avec un salut ironique, l'homme se pencha et éteignit la caméra.

Jethro se leva d'un bond, et couru jusqu'aux toilettes et se mit à vomir. Tripes et boyaux.
Il resta un long moment, là, dans la petite pièce, agenouillé sur le carrelage froid. Les images de Tony déclenchant de nouveaux spasmes. Ce n'est que quand il se rendit compte qu'il n'y avait plus que de la bile dans sa bouche qu'il essaya de se relever. Il tituba jusqu'au lavabo et se passa le visage sous l'eau.
Il tremblait. Se demandant par quel miracle, Tony était encore en vie, le mélange de cocaïne et crack aurait dû avoir raison de lui.
Ils n'auraient dû retrouver qu'un cadavre. Pas un Tony en mauvais état mais en vie.

Une à deux rasade de bon whisky pour faire disparaître la sensation de brûlure et il descendit à la cave, s'allongeant sur le canapé. Il était hors de question qu'il dorme dans le lit vide et froid de sa chambre. Il se promit qu'il n'y retournerait que quand Tony pourrait l'y accompagner.
Ce qui n'était pas certain de toutes façons.
Que Tony veuille l'y accompagner.

"Mais t'es con, Jethro, il est dans le coma, à l'hosto, et n'aura peut être jamais plus envie de se laisser approcher par un mec. Alors, la libido débridée, au repos! Et toi: dodo, et demain au boulot. Grogna Gibbs en enlevant son pantalon, il resta en tee-shirt et caleçon et s'enveloppa dans la couverture et s'endormit dans l'instant, vidé par des émotions qu'il n'avait pas l'habitude de ressentir.

Son premier geste fut de glisser la main sous sa tête et prendre son arme, le second fut d'ouvrir les yeux et de constater que le canon d'un flingue fixé sur le visage n'était pas un moyen agréable de se réveiller.

"Gred. Vire moi ce truc de là.
"Content de te voir aussi, Gunny. Répondit le noir en riant doucement. Il rengaina son arme et s'éloigna de quelques pas.
"Quelle heure il est?
"Deux heures et demie. Du matin évidement. Précisa l'homme en se perdant dans les ombres de la cave.
"T'es seul?
"Cyb est en haut, il fait du café. On s'est retrouvés par hasard.
"Pas par hasard.
"Façon de parler, Gunny.
"Il est réveillé? Cria une voix en haut des escaliers.
"Et si je l'avais pas été, je le serais maintenant, gronda Gibbs en se redressant.

Cybélian descendit les escaliers, deux tasses dans une main et une bouteille dans l'autre.

"Bonsoir Sergent. Café? Dit il avec un sourire.
"Ouais.
"Gred?
"Merci.

Le blondinet s'installa sans façons, sur le canapé, buvant un soda que Jethro savait ne pas avoir dans son frigo.

"Cyb? Comment tu vas?
"Toujours partant Sergent.
"Je te dérange dans tes obligations?
"Pour toi, Sergent, je planterais l'enterrement de ma mère. Tu le sais. Lui répondit il
"T'as toujours été amoureux de lui, Cyb. Se moqua Gred en les observant de son regard clair.

Le commando lui lança un regard assassin.

"Tu sais bien que j'suis pas de ce bord là, moi. Marmonna-t-il.

Gibbs secoua la tête, il avait l'impression de se trouver avec Tony et Cait brusquement. Il se demanda si c'était en fait l'effet qu'il faisait aux gens autour de lui.

"Ho, les mômes... On se calme.
"Bien Gunny.
"Ok Sergent.
"Un de mes agents est impliqué dans une sale histoire de M/S
"M/S?
"Master/Slave, Gred. Grogna le blond.
"Bien entendu... J'le savais... Marmonna le black.

Gibbs fronça les sourcils et les deux hommes se turent.

"Donc, je disais que Tony était dans les emmerdes. Son... son "maître.." m'a fait une faveur, il a voulu se débarrasser de lui, mais pas de chance, nous sommes arrivés avant que Tony ne meure. Donc, il est hospitalisé.
"Le petit rital?
"Tu le connais toi? Demanda Gred en se tournant vers Cybélian.
"On a été présentés. A l'occasion... Marmonna-t-il en secouant la tête.
"Et?
"C'est lui l'amoureux. Lança le blond en se levant.

Gibbs laissa sa tête retomber sur l'accoudoir du canapé en fermant les yeux. Ca frôlait l'hallucination. Voilà que Cyb s'y collait. Encore un qui voyait des choses qui n'existaient pas.

"Cyb...
"T'es aveugle Sergent. On le sait. Alors, raconte pour Tony, qu'est ce qu'on peut faire pour toi avec mon ami Gred?

Gred sourit à pleines dents et son regard clair se mit à briller.

"Il a raison, le marmot, dis nous pourquoi tu as besoins de nous, Gunny.
"J'suis pas un marmot!
"T'as quinze ans de moins que moi, t'es un marmot. Affirma le black en riant. Gunny et moi on se connaît depuis la guerre du golfe, toi t'étais encore au biberon...
"Très drôle...

Gibbs était silencieux, il regardait ses deux amis et se demandait pourquoi il les avait appelés, pourquoi les mouiller dans cette histoire? Ce n'était qu'une petite vengeance familiale comme disait Fornell, après tout.

"C'est même pas la peine d'y penser. Intervint Cybélian en reprenant place sur le canapé.
"Quoi?
"A nous virer sans nous dire pourquoi tu avait besoin de nous. Dit Gred en se posant par terre.
"Je... Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. Commença lentement Jehtro en se redressant de nouveau.
"Tu veux qu'on retrouve le salaud qui a voulu tuer Tony... Constata le blond en interprétant le manque de paroles de Jethro.
"Et à l'occasion, qu'on lui rende la monnaie de sa pièce. Ajouta Gred.
"Il y a de ça. Confirma Gibbs. Mais il me faut retrouver d'autres personnes aussi. Et les protéger.
"On attaque quand?
"Dès que le reste de l'équipe est là.
"Qui?
"Maï Lune, une amie d'Abby. Et une certaine Artémis que je ne connais pas.
"Tu engages des gens que tu ne connais pas? S'étonna Cybélian.
"Elle est recommandé par un autre membre de mon équipe.
"Par ta profileuse? Demanda Gred, intéressé.
"Merde, Gred! Grogna Gibbs en se passant la main dans les cheveux.

Le noir comprit que quelque chose était arrivé à la jeune femme qu'il aimait beaucoup.

"Gibbs?
"Elle a été assassinée. Par un autre pourri.
"Je vais me le faire celui là... Assura le noir en serrant les poings.
"C'est un peu compliqué.
"Et depuis quand ça te fait peur à toi?

Le soldat blond leva la main, attirant le regard de son compagnon.

"D'abord Tony, Gred. Ensuite Cait. C'est l'ordre des priorités. D'abord les vivants. Après les autres. Dit il d'une voix dure.
En une brève seconde, il était passé du gentil garçon, au mercenaire sans pitié. L'éclat de son regard noir, persuada le grand black, qu'il valait mieux voir les choses de son point de vue, peut être.

"Ok...Ok, Cyb. On fait comme tu veux.
"Sergent?
"Il y a l'ordinateur de Tony en haut, j'ai... J'ai un Dvd à vous montrer. Dit Jethro en se levant. Il enfila son jeans et précéda les deux hommes dans l'escalier.

".... Adieu Gibbs.

Le Dvd s'éteignit et Jethro lança un regard à ses deux amis. Le grand noir était devenu légèrement gris, Cybélian, avait les mâchoires serrées et un air plus que dangereux.

"Des indices? Demanda le blond.
"Pas jusqu'à présent.
"L'album photo dont parle ce salaud?
"Encore chez Tony, on a juste emporté ce qui se trouvait dans le donjon.
"On y va?
"Gred, tu restes ici. Si les autres appellent, tu prends les messages. Ordonna Gibbs en enfilant un blouson et en emboîtant le pas à Cyb qui était déjà dehors.
"Je prend l'ordi de ton ami. Je dois lancer des trucs.
"Ok.

Les deux hommes firent un voyage éclair jusque chez Tony. Ils cherchèrent le portrait de Dante et trouvèrent l'album, Gibbs repensa aux lettres de Pio et se promit de les lires. Elles pourraient les mener à lui.
Il devait y avoir le nom de la ville sur le cachet de la poste.
Pour Emiliano, ça allait être plus compliqué, mais il devait absolument le retrouver aussi. Si Julian décidait brutalement de supprimer les témoins de son passé où bien les personnes qui le liaient à Tony. Les deux hommes étaient en danger.

"Bel appart. Remarqua Cybélian, en faisant le tour des pièces.
"Je ne crois pas que Tony continue à y habiter. Pas après... Dit Gibbs en désignant le donjon.
"Je comprends. Et tu comptes lui proposer l'hospitalité? Demanda le blond en tournant le dos à Jethro, observant la rue à travers le rideau.
"Cyb, je ne compte pas lui proposer quoi que ce soit...
"Pourquoi?
"Pourquoi quoi?
"Pourquoi tu ne lui proposerais pas l'hospitalité? Je ne pense pas qu'il te dirait non.
"Comment tu sais ça, toi?
"As-tu jamais pris dix secondes pour l'observer? Pour voir comment il passe son temps à t'observer, toi? Il te fait l'amour des yeux depuis quatre ans, Sergent. Il serait peut être temps que tu fasses quelque chose pour lui, à ton tour.
"Je... Je crois pas...
"Elle aurait approuvé. Non, elles auraient approuvé. Kelly l'aurait adoré.

L'ex marine lança un regard au mercenaire qui lui tournait toujours le dos.

"Shannon te fait des confidences?
"Je pense à elle souvent Sergent. Elle était tellement... Elles étaient tellement... Un peu comme si j'avais un ange gardien parfois. Dit Cybélian d'une voix très basse.
"Je sais. C'est aussi comme ça que je les vois. Toutes les deux. Veillant sur moi. Ajouta Jethro en se rapprochant de son ami.
"Elles me manquent.
"Je sais Cyb. Je sais.

Le silence qui s'installa n'était pas le plus inconfortable auquel Jethro ai jamais été confronté.
Au contraire. Ils partageaient le souvenir de Shan et de Kelly à cet instant et c'était réconfortant.

"On y va Sergent?
"C'est parti Cyb.
"La chasse est ouverte... Planque toi Julian de mes deux. Gronda le mercenaire en sortant de la chambre.

*****

Ils furent accueillis par des cris de joie et une tornade brune très Gothique sauta dans les bras de Cyb, pendant qu'une autre tornade Gothique s'inclinait légèrement devant Gibbs.

"Miss Maï Lune, heureux de te revoir. Dit Jethro en lui rendant son salut avec un sourire.
"Cybélian!!!!! Criait Abby en tournoyant dans les bras du soldat blond. Je le savais!!!!
"Ma douce Abigail. Comment tu vas? Répondit il en riant, avant de la reposer par terre. Il se pencha vers elle et fronça les sourcils.
"C'est quoi ce parfum? Une nouvelle création de ton esprit tortueux? Cordite?

Le regard de la Goth s'éclaira, et un sourire immense vint récompenser le "nez".

"Yep! Avec un peu de poudre à canon. T'es le second à trouver!
"Tu te parfumes avec de la poudre? Demanda Gibbs surpris, en se tournant vers elle. Maï dans ses traces.
"Gibbs San... Murmura la jeune chinoise. Ce n'est pas que de la poudre, tu sais. Il y a aussi un peu de gingembre et du citrus.
"Maï... Je te prie de ne pas révéler tous mes secrets. Déclara Abby en faisant une grimace.
"Désolée Abby... Dit elle sans la moindre once de regret sur son joli visage.
"Règle numéro 6!!

Le cri surprit la jeune femme et elle ouvrit des yeux ronds. Ainsi que la totalité des personnes présentes, le motto ayant été lancé par presque tout le monde en même temps. Jethro, Cyb, Gred, Abby, même Tim qui sortait de la cuisine suivi de Ducky et Jimmy.

"Je sais pas pourquoi j'ai insisté pour me faire adopter.

Le grognement venait de derrière Gibbs, il vit Fornell appuyé contre le chambranle de la porte.
Il se poussa pour laisser entrer une jeune fille timide, toute de blanc vêtue. Jupe longue, ample, brodée, haut à manches longues, lacé. Les cheveux relevés et de petites lunettes rondes.

"Artémis. La présenta Tobias d'un geste de tête.
"Gibbs. Répondit l'ex marine en tendant la main, il désigna chaque personne présente et termina les présentations.
Gardant Fornell pour la fin, sachant par avance la réaction de Cyb et de Gred.

"Tobias Fornell FBI.

"Foutu Bataillon d'Imbéciles! Lancèrent les deux hommes en même temps. Provoquant un haussement d'épaules chez Tobias et un éclat de rire général. Ils se tapèrent dans la main comme deux gosses ravis de leur blague.

Artémis elle même, eut un petit sourire. Elle baissa la tête, un peu gênée. La camaraderie ambiante la surprenant quelque peu. Si elle avait bien compris, Tim avait besoin d'elle pour retrouver un meurtrier. Et en marge de la voie légale et officielle. Comme ce qu'elle faisait habituellement.

"Les cow boys, j'suis pas là pour vous emmerder. Dit Fornell en se mettant à l'aise. Mais je fais partie de l'équipe de Gibbs pour l'instant. Alors, oubliez le Bataillon et au taf.

"La chasse est ouverte. Répéta Cybélian avec un sourire carnassier.


TBC
*****

Merci d'avoir la patience d'attendre...

Bisoumouchous
Chapter End Notes:
Rien de plus que d'habitude.
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